الأحد، 19 يناير 2014

"François, vie et révolution", un livre présenté par le card. Murphy-O'Connor

La pastorale du "face à face"

Anne Kurian

ROME, 18 janvier 2014 (Zenit.org) - « [Le pape François] a toujours dit qu'il ne concevait qu'une seule pastorale, celle du face à face », souligne le cardinal Murphy-O' Connor, en présentant la biographie « François, vie et révolution », le 14 janvier, à Rome.

L'ouvrage, rédigé par la journaliste argentine Elisabetta Piqué, correspondante de « La Nacion » à Buenos Aires et édité par « Lindau », a été présenté par le cardinal anglais Cormac Murphy-O' Connor, le rabbin argentin Abraham Skorka, recteur du Séminaire rabbinique latino-américain de Buenos Aires, le jésuite argentin Humberto Miguel Yanez, ordonné prêtre par le cardinal Bergoglio, et professeur à la Grégorienne. Giuseppe Rusconi évoque cette rencontre, sur son site Rosso Porpora.

« Jorge Mario Bergoglio a été très influencé par sa grand-mère, par sa famille, par l'Eglise locale, par la foi populaire, par l'école et par les jésuites », a déclaré le cardinal Murphy-O'connor, estimant que le pape « guide les personnes d'une main ferme tout en ayant une profonde dimension spirituelle. Il a toujours dit qu'il ne concevait qu'une seule pastorale, celle du face à face ».

Bien qu'il « ne faille pas faire peser sur le nouveau pape des attentes exagérées », cependant « la majorité de ceux qui ont voté le cardinal Bergoglio au conclave ne s'attendait pas à tant d'air frais », a-t-il ajouté.

Le cardinal a également rendu hommage à Benoît XVI: « Je pense que l'histoire saura apprécier tout ce qu'a fait Benoît XVI comme théologien et comme pasteur ». Entre François et Benoît XVI « il y a des différences de style, mais pas de doctrine. Pour le pape François, la réception et l'actualisation du Concile sont très importantes », a-t-il conclu.

« En octobre 2012, le Grand Chancelier de l'université catholique de Buenos Aires – cardinal Bergoglio – eut un geste révolutionnaire, le premier en Amérique Latine : il me conféra, à moi, juif, rabbin, le doctorat honoris causa. Et il me dit: "Vous ne pouvez imaginer combien j'ai rêvé un moment comme celui-ci" », témoigne le Rabbin Skorka.

C'est au rabbin, devenu son ami, quele nouveau pape téléphonera à la veille de son intronisation, en lui disant : « Tu vois ça, ils m'ont pris à Rome et ne me laissent pas partir. »

Pour le P. Yanez, « Jorge Mario Bergoglio est une personnalité très difficile à étiqueter : pour certains il est marxiste, pour d'autres ultraconservateurs, mais il n'est ni l'un ni l'autre… C'est un homme clairvoyant, il a fait beaucoup en dialoguant avec tout le monde. C'est aussi un homme très réservé ».

Elisabetta Piqué, qui a connu Jorge Mario Bergoglio en 2001, quand il est venu à Rome pour recevoir la pourpre cardinalice, a expliqué que le terme « révolution » convenait au titre du livre : « On l'a vu dès le premier instant, quand il est apparu à la Loge de Saint-Pierre sans la petite cape rouge, sans les chaussures rouges, sans la Croix et il s'est incliné devant le peuple, a demandé sa bénédiction… Le pape François ne parle pas, il agit. Il prêche par l'exemple. On trouve chez lui deux révolutions : celle de l'ouverture vers les non croyants et celle qui touche au changement interne de l'Eglise ».

Avec Océane Le Gall pour la traduction

Le pape accentue sa révolution "populaire" et impose son style - LExpress.fr

18/1/2014-Le pape accentue sa révolution "populaire" et impose son style

Le pape accentue sa révolution "populaire" et impose son style

Depuis le début de l'année, le pape qui se décrit comme "furbo" (malin), a adopté plusieurs mesures et donné des consignes qui montrent qu'il est désormais sûr de lui, sans crainte de ses opposants que son style brusque dérange au Vatican. 

Il a annoncé les premiers cardinaux de son pontificat, en choisissant des évêques de diocèses peu connus, provenant de ce qu'il aime appeler "la périphérie": des hommes de terrain, qui ont la réputation d'être de vrais pasteurs, plutôt que des hommes de curie. Selon des sources proches du Vatican, plusieurs prélats ne décolèrent pas de n'avoir pas été choisis. 

La consigne donnée à ces nouveaux élus est très symbolique: pas de fête mondaine pour célébrer votre nomination.  

"Ce choix montre clairement, sans provoquer de révolutions, un critère intéressant. Toutes les interventions, tout le magistère de ce pape insistent pour une Eglise avec un clergé qui ne se conçoit pas comme une "caste" à part, mais vit dans le peuple, avec le peuple et par le peuple", affirme à l'AFP le vaticaniste Andrea Tornielli, qui connaît personnellement Jorge Mario Bergoglio qu'il a interviewé pour La Stampa. 

Le jésuite indien Joseph Xavier confirme: François "privilégie une Eglise en chemin comme peuple de Dieu, un peuple actif et non passif".  

Le pape argentin veut guérir les clercs du danger de ce qu'il appelle "la conscience isolée". 

Ferme sur les principes 

Il poursuit par ailleurs ses mesures ponctuelles contre la mondanité et les privilèges. Les titres de "monseigneur" ont été limités et une grille tarifaire vient d'être adoptée pour éviter que les béatifications coûtent trop, afin de favoriser les causes des candidats pauvres à la sainteté.  

François appelle le clergé à ne pas se montrer "légaliste". Passant de la parole à l'acte, il a baptisé dans la Chapelle Sixtine l'enfant d'un couple non marié et un autre dont la mère, qui avait demandé son conseil par lettre, avait pensé avorter. 

Dans ses homélies quotidiennes à sa résidence Sainte-Marthe, François définit par des formules choc tout ce dont il ne veut pas dans l'Eglise: il fustige "le credo des perroquets", "les prêtres papillons qui vivent dans la vanité", "les prêtres onctueux dévots du Dieu Narcisse". 

Il est ferme sur certains points chauds, quitte à aller à contre-courant: il exprime ainsi "l'horreur" que provoque en lui l'avortement. 

Il qualifie de "crime contre l'humanité" la traite des personnes et fustige la "honte" des scandales pédophiles qui ont rendu l'Eglise objet de "dérision". 

Ces paroles multiples, qui, tout en restant fidèles à la doctrine, placent le témoignage avant la règle, l'authenticité avant la respectabilité, dérangent une partie de l'Eglise institutionnelle. Ses détracteurs le taxent de "démagogie" et lui reprochent d'introduire des doutes dans les dogmes et un relâchement chez les croyants. 

"Il n'y a rien à clarifier: les gens, les fidèles ordinaires comprennent et trouvent dans le pape un témoin crédible de la foi, qui vit ce qu'il prèche et évangélise par l'exemple plus que par la parole", rétorque Andrea Tornielli. 

Selon les observateurs, le fait de placer dans la hiérarchie des valeurs la fraternité et la justice sociale au même niveau que la défense de la vie et la morale sexuelle est une évolution notable. 

La révolution se réalise discrètement à travers des évictions et nominations: ainsi il a renouvelé la commission de vigilance de l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR, banque du Vatican), que Benoît XVI avait nommée pour cinq ans début 2012. Il a écarté de postes clé des conservateurs rigoristes comme les cardinaux italien Mauro Piacenza ou américain Raymond Burke, récemment encore tout puissants. Il veut avoir les mains libres avant les réunions décisives de février que sont la réunion de ses conseillers du G8 et le consistoire. 

Par


Envoyé de mon Ipad 

السبت، 18 يناير 2014

عشر وصايا يعرضها البابا فرنسيس لنعيشها في العام 2014!





زوّادة روحية من القلب إلى القلب...

بقلم ألين كنعان

الفاتيكان, 17 يناير 2014 (زينيت) - في زمن تكثر فيه التوقعات والأبراج وكل الوسائل التي يسعى إليها الناس ليكتشفوا مصيرهم وما يخبئه المستقبل لهم، آن الوقت لكي يدرك المسيحي الحقيقي أنّ ما من مستقبل إلاّ مع الله وأن يفهم بأنّ بقرار منه يستطيع أن يفتح الباب ليسوع ليدخل إليه ويتعشى معه (رؤ 3: 20). فماذا لو نكتشف ما يتمنّاه البابا فرنسيس لكل واحد منا وشهادته شهادة حية من الإنجيل ومثبتة وأكيدة. عشر وصايا يعرضها البابا فرنسيس لكي نعيشها في العام 2014! ما هي؟

1. لا تثرثروا! إنّ الثرثرة بحسب البابا فرنسيس هي من أكثر الهوايات التي نقوم بممارستها. إنما لا ندري بأنّها إحدى الأعمال الأكثر شيطانية التي تتغلغل إلى النفس وتخربها من دون أن تشعر. ويقول في هذا الأمر: "في كل مرة نحكم على أخينا في قلوبنا أو أسوأ من ذلك نتحدّث عنه بالسوء أما الآخرين، نكون قد قتلنا المسيحيين". 

2. أنهوا الأكل من صحنكم. أدان البابا فرنسيس بشدة "ثقافة الهدر" التي تهمل الجياع. علينا أن نتذكّر دائمًا بأنّ رمي الأكل في النفايات هو شبيه بسرقة الأكل من موائد الجياع".

3. خصصوا وقتًا للآخرين. وقال أحد بهذا الخصوص: "إن كان البابا قد وجد وقتًا لكي يكون لطيفًا مع الآخرين، إن استطاع أن يتوقّف ليقول "شكرًا"، إن استطاع أن يأخذ وقتًا ليُشعر شخصًا بأنه مقدَّر، إذًا كم بالأحرى أنا؟ كم بالأحرى نحن؟"

4. إختر المشتريات "الأكثر تواضعًا". وكم من المرات وعظ البابا ضد العالم المادي وقال: "بالتأكيد إنّ الامتلاكات والمال والسلطة تعطيك الرعشة الوقتية وتوحي لك بالفرح إنما هذه الأشياء تنتهي بتملّكها عليك وتدفعك دائمًا لطلب المزيد ولا تشعرك بالاكتفاء. "ضع المسيح" في حياتك، ضع ثقتك فيه ولن تخيب أبدًا!"

5. قابلوا الفقير "وجهًا لوجه". إنّ التبرّع بالمال غير كافٍ بالنسبة إلى البابا فرنسيس بل اللقاء الحقيقي يقضي باللقاء المباشر مع الفقير والإصغاء إليه وإعطائه من وقتنا. 

6. كفّوا عن الحكم على الآخرين. فكما يدين الثرثرة البابا كذلك يدين الحكم المسبق على الآخرين قائلاً: "إن كان أحد شاذًا جنسيًا ويبحث عن الله بإرادة صالحة، من أنا لأحكم عليه؟"

7. صادقوا من يخالفونكم الرأي مشيرًا البابا إلى ضرورة العمل على ثقافة اللقاء والحوار وتقبّل الآخر.

8. لا تخافوا من الالتزام مثل الزواج. وأضاف: "لا تخافوا من أن تقولوا "إلى الأبد" أنا أسألكم أن تجروا عكس التيار، عكس ما ينقله مجتمعنا اليوم الذي يخيفنا من عبارة "إلى الأبد" متذرّعًا بأننا لا نعلم ماذا يمكن أن يخبّىء لنا المستقبل. ثوروا على هذه الثقافة التي ترى أنّ كل شيء وقتي.

9. خذوا العادة "بسأل الرب". لا تخافوا من الصلاة إلى الله بإلحاح.

10. كونوا سعداء. "إنّ المسيحي الحقيقي هو من ينضح بفرح عظيم. إنّ الفرح هو هدية تسير، تسير على طريق الحياة، تسير مع يسوع: تبشر، تخبر عن يسوع..."

"إنّ الإناء ينضح بما فيه" فإن سعينا للعمل على أنفسنا وتغلّبنا على رذائلنا سنفيض محبة وسلامًا. إذًا فلنتمسك بالعمانوئيل الذي لا يكلّ من السير معنا ولنعكس وجه يسوع محتذين بالبابا فرنسيس وهو خير دليل على ثقافة المحبة والحوار والفرح.


الاثنين، 13 يناير 2014

Le pape François, l’islam et les musulmans (3) | Riposte-catholique

Le pape François, l'islam et les musulmans (3)

Sous le titre « Les points d'Evangelii Gaudium qu'il est nécessaire de clarifier, le Père jésuite égyptien Samir Khalil Samir, islamologue de première importance, a publié en anglais sur le blogue Asia News, une contribution au débat sur quelques points de débat relatif à l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium du pape François, que nous avons déjà abordé ici et . Une traduction française a paru sur le blogue Chiesa de Sandro Magister le 30 décembre. Le prêtre égyptien aborde ici les points forts mais aussi les limites du texte pontifical. En voici les principaux extraits.

1. Les musulmans « adorent avec nous un Dieu unique, miséricordieux » (n° 252)

Je prendrais cette phrase avec prudence. Il est vrai que les musulmans adorent un Dieu unique et miséricordieux. Mais cette phrase donne à penser que les deux conceptions de Dieu sont identiques. Au contraire, dans le christianisme, Dieu est Trinité dans son essence, pluralité unie par l'amour. Il est un peu plus que la clémence et la miséricorde seules. Nous avons deux conceptions de l'unicité divine qui sont assez différentes l'une de l'autre. Celle des musulmans caractérise Dieu comme inaccessible. La conception chrétienne de l'unicité trinitaire souligne que Dieu est Amour qui se communique : Père-Fils-Esprit, ou bien Aimant-Aimé-Amour, comme le suggérait saint Augustin.

Mais, d'autre part, que signifie la miséricorde du Dieu musulman ? Qu'Il est miséricordieux envers qui Il veut et pas envers qui il ne veut pas. « Dieu fait entrer dans Sa miséricorde qui Il veut » (Coran 48:25). Ces expressions se trouvent de manière presque littérale dans l'Ancien Testament (Exode 33:19). Mais il n'est jamais question de dire que « Dieu est Amour » (1 Jn 4:16), pour reprendre l'expression de saint Jean.

La miséricorde, dans le cas de l'islam, est celle du riche qui se penche vers le pauvre et lui concède quelque chose. Mais le Dieu des chrétiens est Celui qui descend vers le pauvre pour l'élever jusqu'à son propre niveau ; il ne montre pas sa richesse dans le but d'être respecté (ou craint) par le pauvre : il se donne lui-même afin de faire vivre le pauvre.

2. « Les écrits sacrés de l'Islam gardent une partie des enseignements chrétiens » (n° 252)

C'est vrai en un certain sens, mais cela peut aussi être ambigu. Il est vrai que les musulmans reprennent des termes ou des faits qui sont présents dans les évangiles canoniques ; par exemple le récit de l'Annonciation se retrouve presque littéralement aux chapitres 3 (la famille d'Imran) et 19 (Mariam).

Cependant le Coran s'inspire plus fréquemment des pieux récits contenus dans les Évangiles apocryphes ; les musulmans n'en tirent pas le sens théologique qui s'y trouve et ils ne donnent pas à ces faits ou termes le sens que ceux-ci ont en réalité, non pas par méchanceté, mais parce qu'ils n'ont pas la vision d'ensemble du message chrétien.

3. La personne du Christ dans le Coran et dans l'Évangile (n° 252)

Le Coran se réfère à « Jésus et Marie [qui] font l'objet d'une profonde vénération ». À vrai dire, Jésus ne fait pas l'objet d'une vénération dans la tradition musulmane. En revanche, en ce qui concerne Marie, on peut parler d'une vénération, en particulier de la part des femmes musulmanes, qui se rendent volontiers sur les lieux de pèlerinage mariaux.

L'absence de vénération pour Jésus-Christ s'explique probablement par le fait que, dans le Coran, Jésus est un grand prophète, célèbre pour ses miracles en faveur de l'humanité pauvre et malade, mais il n'est pas semblable à Mahomet. Il n'y a que chez certains mystiques, ceux qui l'appellent « Esprit de Dieu », que l'on puisse trouver une certaine dévotion. En réalité, tout ce qui est dit à propos de Jésus dans le Coran est à l'opposé des enseignements chrétiens. Il n'est pas Fils de Dieu : c'est un prophète, un point c'est tout. Il n'est même pas le dernier des prophètes parce que le « sceau des prophètes » est au contraire Mahomet (Coran 33:40). La révélation chrétienne est seulement considérée comme une étape vers la révélation ultime, apportée par Mahomet, c'est-à-dire l'Islam.

4. Le Coran s'oppose à tous les dogmes chrétiens fondamentaux

La figure du Christ en tant que deuxième personne de la Trinité est condamnée. Dans le Coran, il est dit de manière explicite aux chrétiens : « Ô Gens du Livre, n'exagérez pas dans votre religion et ne dites rien d'autre que la vérité à propos de Dieu. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un messager de Dieu, Sa parole qu'Il envoya à Marie, un souffle de vie [émanant] de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers. Ne dites pas "Trois", arrêtez ! Cela vaudra mieux pour vous. En vérité, Dieu est un dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant » (Coran 4:171). Les versets contre la Trinité sont très clairs et ils n'ont pas besoin de beaucoup d'interprétations.
Le Coran nie la divinité du Christ : «Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : "Prenez moi, ainsi que ma mère, comme deux divinités en dehors de Dieu" ? » (Coran 5:116). Et Jésus le nie !

Enfin, la rédemption est niée dans le Coran. Celui-ci va jusqu'à affirmer que Jésus-Christ n'est pas mort en croix, mais que c'est un sosie qui a été crucifié : « Ils ne l'ont pas tué, ils ne l'ont pas crucifié, ce n'était qu'un faux-semblant » (Coran 4:157). De cette manière Dieu a sauvé Jésus de la méchanceté des Juifs. Mais dès lors le Christ n'a pas sauvé le monde !

En somme, le Coran et les musulmans nient les dogmes essentiels du christianisme : la Trinité, l'Incarnation et la Rédemption. Il convient d'ajouter que c'est leur droit le plus absolu ! Mais alors on ne peut pas dire que « Les textes sacrés de l'Islam conservent une partie des enseignements chrétiens ». Il faut simplement parler du « Jésus coranique » qui n'a rien à voir avec le Jésus des Évangiles.

Le Coran cite Jésus parce qu'il prétend compléter la révélation du Christ afin de glorifier Mahomet. Du reste, lorsque l'on regarde ce que font Jésus et Marie dans le Coran, on se rend compte qu'ils ne font rien d'autre que de mettre en pratique les prières et le jeûne prescrits par le Coran. Marie est certainement la figure la plus belle de toutes celles qui sont représentées dans le Coran : elle est la Mère Vierge, qu'aucun homme n'a jamais touchée. Mais elle ne peut pas être la Théotokos ; en fait, c'est une bonne musulmane.

Les points les plus délicats

1. L'éthique dans l'Islam et dans le christianisme (252)

La dernière phrase de ce paragraphe d'Evangelii gaudium affirme, en parlant des musulmans : « Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et par la miséricorde envers les plus pauvres ». C'est vrai et la pitié envers les pauvres est une exigence de l'Islam. Cependant il y a, me semble-t-il, une double différence entre l'éthique chrétienne et l'éthique musulmane.

La première différence, c'est que l'éthique musulmane n'est pas toujours universelle. Il s'agit fréquemment de s'entraider au sein de la communauté musulmane, alors que l'obligation d'aider, dans la tradition chrétienne, est en soi universelle. On constate, par exemple, que lorsqu'une catastrophe naturelle se produit dans une région quelconque du monde, les pays de tradition chrétienne apportent leur aide sans prendre en considération la religion des bénéficiaires de l'aide, ce qui n'est pas le cas des pays musulmans richissimes (ceux de la Péninsule arabique par exemple).

La seconde différence, c'est que l'Islam lie l'éthique et la légalité. Ceux qui ne jeûnent pas pendant le mois de Ramadan commettent un délit et vont en prison (dans beaucoup de pays). S'ils observent le jeûne prévu, depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil, c'est parfait, même si, après le coucher du soleil, ils mangent jusqu'à l'aube du jour suivant, davantage et mieux que d'habitude : « on mange ce qu'il y a de meilleur et en abondance », comme me le disaient quelques-uns de mes amis égyptiens musulmans. Il semble que le jeûne n'ait pas d'autre signification que d'obéir à la loi du jeûne elle-même. Le Ramadan devient la période de l'année où les musulmans mangent le plus et où ils mangent les plats les plus délicieux. Le lendemain, étant donné que pour manger personne n'a dormi, personne ne travaille. Cependant, d'un point de vue formel, tout le monde a jeûné pendant quelques heures. C'est une éthique légaliste : si tu fais cela, tu as agi de manière juste. Une éthique extérieure.

Le jeûne chrétien, au contraire, est quelque chose qui a comme objectif de se rapprocher du sacrifice de Jésus, de la solidarité avec les pauvres ; ce n'est pas le moment où l'on récupère ce que l'on n'a pas mangé.

Si quelqu'un applique la loi musulmane, tout est en ordre. Le fidèle ne cherche pas à aller au-delà de la loi. La justice est demandée par la loi, mais elle n'est pas dépassée. C'est pour cette raison que l'obligation de pardonner ne figure pas dans le Coran ; en revanche, dans l'Évangile, Jésus nous demande de pardonner de manière infinie (soixante-dix fois sept fois : cf. Matthieu 18, 21-22). Dans le Coran, la miséricorde n'arrive jamais jusqu'à l'amour.

La même logique s'applique à la polygamie : il est permis d'avoir jusqu'à quatre épouses. Si je veux en avoir une cinquième, il me suffit de répudier l'une de celles que j'ai déjà, probablement la plus vieille, et de prendre une épouse plus jeune. Et, puisque je continue à avoir quatre femmes seulement, je suis parfaitement dans la légalité.

Il y a aussi l'effet contraire, par exemple dans le cas de l'homosexualité. Dans toutes les religions, c'est un péché. Mais pour les musulmans, c'est également un délit qui devrait être puni de mort. Dans le christianisme, c'est un péché, mais pas un crime. Le motif est évident : l'Islam est une religion, une culture, un système social et politique ; c'est une réalité intégrale. Et il en est clairement ainsi dans le Coran. L'Évangile, au contraire, distingue clairement la dimension spirituelle et éthique de la dimension socioculturelle et politique.

La même logique s'applique également à la pureté, comme le Christ l'explique de manière claire aux Pharisiens : « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme, mais c'est ce qui sort de la bouche qui souille l'homme » (Mt 15, 11).

2. « Les fondamentalismes des deux parties » (n° 250 et 253)

Il y a enfin deux aspects que je voudrais critiquer. Le premier est celui dans lequel le pape met ensemble tous les fondamentalismes. Au n° 250, il est écrit : « Une attitude d'ouverture en vérité et dans l'amour doit caractériser le dialogue avec les croyants des religions non chrétiennes, malgré les divers obstacles et les difficultés, en particulier les fondamentalismes des deux parties ». L'autre aspect est la conclusion de la partie concernant les relations avec l'islam, qui se termine par la phrase suivante : « Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l'affection envers les vrais croyants de l'Islam doit nous porter à éviter d'odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une interprétation adéquate du Coran s'opposent à toute violence » (n° 253).

Personnellement, je ne placerais pas les deux fondamentalismes sur le même plan : les fondamentalistes chrétiens ne portent pas les armes ; le fondamentalisme musulman est critiqué, avant tout par les musulmans eux-mêmes, parce que ce fondamentalisme armé cherche à reproduire le modèle mahométan. Au cours de sa vie, Mahomet a fait plus de 60 fois la guerre ; dès lors, si Mahomet est un excellent modèle (comme l'affirme le Coran 33:21), il n'est pas surprenant que certains musulmans aient recours à la violence, eux aussi, à l'imitation du Fondateur de l'Islam.
3. La violence dans le Coran et dans la vie de Mahomet (n° 253)

Enfin, le pape fait allusion à la violence dans l'islam. Au paragraphe 253, on peut lire : « Le véritable Islam et une interprétation adéquate du Coran s'opposent à toute violence ».

C'est une très belle phrase et elle est l'expression d'une attitude très bienveillante du pape à l'égard de l'Islam. Cependant il me semble qu'elle exprime plutôt un désir qu'une réalité. Que la majorité des musulmans puisse être opposée à la violence, c'est certes possible. Mais affirmer que « le véritable islam s'oppose à toute violence », cela ne me paraît pas vrai : la violence est dans le Coran. Dire d'autre part qu'« une interprétation adéquate du Coran s'oppose à toute violence » nécessite beaucoup d'explications. Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler des chapitres 2 et 9 du Coran.

Ce qui est vrai, de toute façon, c'est ce qu'affirme le souverain pontife quant au fait que l'islam doit faire l'objet d'une « interprétation adéquate ». C'est une démarche qui est pratiquée par un certain nombre de chercheurs, mais elle n'est pas suffisamment forte pour faire contrepoids à celle qui est la plus répandue. Cette minorité de chercheurs s'efforce de réinterpréter les textes coraniques qui traitent de la violence et de démontrer que les textes en question sont liés au contexte de l'Arabie de cette époque-là et qu'ils étaient dans le contexte de la vision politico-religieuse de Mahomet.

Si aujourd'hui l'islam veut rester dans cette façon de voir liée à l'époque de Mahomet, alors il y aura toujours de la violence. Mais si l'islam – et il y a un bon nombre de mystiques qui l'ont fait – veut retrouver une spiritualité profonde, alors la violence n'est pas acceptable.

L'islam se trouve devant une bifurcation : ou bien la religion est une route vers la politique et vers une société politiquement organisée, ou bien la religion est une incitation à vivre avec davantage de plénitude et d'amour.

Ceux qui critiquent l'islam à propos de la violence ne font pas une généralisation injuste et odieuse : ils mettent en évidence des questions actuelles, vivantes et sanglantes dans le monde musulman.

On comprend très bien, en Orient, que le terrorisme islamique a des motivations religieuses, avec des citations, des prières et des fatwas provenant d'imams qui poussent à la violence. Le fait est que, dans l'islam, il n'existe pas une autorité centrale qui corrigerait les manipulations. Le résultat, c'est que chaque imam se considère comme un mufti, comme une autorité nationale, qui peut émettre des jugements inspirés par le Coran jusqu'à donner l'ordre de tuer.

Conclusion : une « interprétation adéquate du Coran »

En conclusion, le point qui est véritablement important est celui de l'« interprétation adéquate ». Dans le monde musulman, le débat le plus fort – qui est également le plus interdit – est précisément celui qui porte sur l'interprétation de ce livre sacré. Les musulmans croient que le Coran est descendu sur Mahomet, complet, sous cette forme que nous connaissons. Le concept d'inspiration du texte sacré, qui ferait place à une interprétation de l'élément humain présent dans la parole de Dieu, n'existe pas.

Prenons un exemple. À l'époque où vivait Mahomet, lorsqu'il y avait des tribus qui vivaient dans le désert, la peine qui était infligée à un voleur consistait à lui couper la main. À quoi cela servait-il ? Quel était l'objectif de cette peine ? C'était de ne pas permettre au voleur de recommencer à voler. Alors nous devons nous interroger : par quel moyen pouvons-nous, aujourd'hui, conserver cet objectif, c'est-à-dire de faire en sorte que le voleur ne recommence pas à voler ? Pouvons-nous utiliser d'autres méthodes que celle qui consiste à couper la main ?

Aujourd'hui, toutes les religions sont confrontées à ce problème : comment réinterpréter le texte sacré, qui a une valeur éternelle, mais qui remonte à plusieurs siècles ou millénaires ?

Lorsque je rencontre des amis musulmans, je mets en lumière le fait que, à notre époque, il est nécessaire de se poser des questions à propos de « l'objectif » (maqased) qu'avaient les indications données dans le Coran. Les théologiens et les juristes musulmans disent qu'il faut rechercher les « objectifs de la Loi divine » (maqāsid al-sharī'a). Cette expression correspond à ce que l'Évangile appelle « l'esprit » du texte, par opposition à la « lettre ». Il faut rechercher l'intention du texte sacré de l'islam.

Des chercheurs musulmans relativement nombreux parlent de l'importance de découvrir « l'objectif » des textes coraniques de manière à mettre le texte coranique en adéquation avec le monde moderne. Ce qui, me semble-t-il, est très proche de ce que le Saint-Père entend suggérer lorsqu'il parle d'« une interprétation adéquate du Coran ».

 

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Envoyé de mon Ipad 

الأربعاء، 8 يناير 2014

LE PAPE SE RENDRA EN TERRE SAINTE DU 24 AU 26 MAI

Ci du Vatican, 5 janvier 2014 (VIS). A la fin de l'angélus dominical, le Pape François a annoncé qu'il se rendra en pèlerinage en Terre Sainte du 24 au 26 mai prochain: "Si Dieu le veut, j'accomplirai un pèlerinage en terre Sainte. Le but principal sera de commémorer la rencontre historique entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras qui eut lieu le 5 janvier, il y a exactement 50 ans aujourd'hui. Je ferai trois étapes: Amman, Bethléem et Jérusalem. Nous organiserons près le Saint-Sépulcre une rencontre œcuménique avec tous les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem avec le Patriarche Barthélémy de Constantinople. Je vous demande de prier dès maintenant pour ce pèlerinage".

الخميس، 2 يناير 2014

Le pape François, l’islam et les musulmans (1)

Le cyclone François pour un monde meilleur



La bonne nouvelle de l'année 2014

Antonio Gaspari

ROME, 2 janvier 2014 (Zenit.org) - En 2013, personne n'aurait pu imaginer que le pape Benoît XVI renoncerait à sa fonction et qu'arriverait à Rome le cardinal Jorge Mario Bergoglio. Qui s'attendait à cet Argentin, fils d'émigrés italiens, qui habite une chambre à la Maison Sainte-Marthe, s'habille sobrement, ne porte pas de croix en or, se chausse de gros souliers orthopédiques, n'utilise jamais la voiture de fonction, téléphone en personne pour répondre à des courriers, console tout le monde et exprime sans cesse sa solidarité et sa charité aux personnes dans le besoin.

Dès son élection, il lave les pieds à des jeunes détenus de Casal del Marmo, le Jeudi saint. Il cherche et embrasse les malades, les pauvres, les déshérités, les marginaux, les personnes seules, désespérées, les pécheurs.

Quand il avance dans la foule, l'Evangile prend vit. Il rit, embrasse, soutient, écoute, bénit, caresse, confesse, émeut. Les enfants comprennent tout de suite qu'il est bon, lui serrent la main, l'embrassent, lui parlent, jouent avec lui.

Durant l'année qui vient de s'écouler, il n'y a pas eu meilleure nouvelle que l'élection du pape François : un cyclone de bonté qui est en train de secouer l'Eglise catholique et qui commence à influencer le monde.

Il suffit de penser au spectre d'escalade de la violence qui s'est dressé cette année : les Etats-Unis étaient prêts à attaquer la Syrie, la Russie prête à rétorquer par le feu. Préoccupé, le pape avait mis en garde le monde : on risquait une guerre mondiale.

Il a invité tous les hommes de bonne volonté à une journée de prière, le 7 septembredernier. Beaucoup n'avaient plus tenu de chapelet dans leurs mains depuis des années, mais ils sont sortis et ont récité des « Je vous salue Marie » et des « Notre Père » sur la place Saint-Pierre. Et les tambours de la guerre se sont arrêtés.

En poursuivant dans cette voie, l'Europe pourra redevenir un symbole et un modèle de chrétienté dans le monde. Le pape ira en Terre Sainte en mai et il posera des gestes fraternels pour le dialogue entre juifs, musulmans et chrétiens.

Dans un esprit fraternel et solidaire, en montrant l'exemple de sa charité, le pape continuera à lutter contre la crise économique en convertissant les cœurs, pour aider les plus nécessiteux.

Mettons notre confiance en Dieu et souhaitons que le cyclone François alimente l'espérance pour un monde meilleur, où la vérité, la justice et la beauté pourront triompher.

Traduction d'Océane Le Gall


Envoyé de mon Ipad 

الأربعاء، 1 يناير 2014

بعد أن تتعرف على هذه المبادرات، ستوافق أنت أيضًا على أن البابا فرنسيس هو رجل العالم 2013 | زينيت - العالم من روما



بعد أن تتعرف على هذه المبادرات، ستوافق أنت أيضًا على أن البابا فرنسيس هو رجل العالم 2013

الفاتيكان, (زينيت) روبير شعيب | 3 زيارة\زيارات

نعرف أن مجلة تايم الشهيرة اختارت البابا فرنسيس رجل العام 2013. نعرف أيضًا أن مجلة لوموند اختاره رجل العام أيضًا.

إذ نختتم العام 2013 ونبدأ العام 2014 نريد أن نعدد 13 سببًا من آلاف متوفرة لاعتبار البابا فرنسيس رجل العام.

1-              لدى انتخابه، قام البابا فرنسيس ببادرة لا سابق لها من منصة البازيليك الفاتيكانية، فقبل أن يمنح البركة المعتادة التي يمنحها رأس الكنيسة الجديد إلى الشعب، انحنى البابا فرنسيس طالبًا بركة الشعبة.

2-              لم يكتف البابا باختيار اسم القديس فرنسيس اسمًا له كحبر أعظم، وهو الفرنسيس "الأول" على السدة البطرسية، بل بدأ سريعًا بتغيير عادات كثيرة كانت تثقل كاهل البابوات مثل السيارات الرسمية الغالية. ولم يكتف البابا بهذا الاختيار بل بدأ بتوجيه الكوريا الرومانية إلى تغييرات تهدف إلى العيش ببساطة وتضامن مع الفقراء.

3-              كانت زيارته الرسولية الأولى خارج الفاتيكان إلى لامبدوزا وهي جزيرة إيطاليا قريبة من إفريقيا يصل إليها الكثير من المهاجرين. وأراد البابا أن يكون هناك إلى جانبهم ليعبر لهم عن قربه ومحبته، ودعا المؤسسات المعنية لتأمين حياة أكثر إنسانية لهؤلاء المهاجرين. وفي الأيام الأخيرة ذكر بأن يسوع ومريم ويوسف كانوا مهاجرين أيضًا.

4-              عندما كان خطر الهجوم العسكري على سوريا وشيكًا وشبه أكيد، لم يستسلم البابا إلى الأمر الواقع، ودعا إلى نهار صوم وعشية صلاة لأجل السلام في سوريا، وقد لاقت المبادرة تجاوبًا من المسلمين والمسيحيين من مختلف الطوائف في كل العالم. ويمكننا أن نقول أن قوة الصلاة حملت على وقف الاعتداء!

5-              خلال الاحتفال بخميس الغسل، أراد البابا أن يتم الاحتفال في سجن للقاصرين، وبين الاثني عشر أراد أن يكون هناك، لأول مرة في الاحتفالات البابوية في تاريخ الكنيسة، إناث ومنتمون إلى جماعات دينية أخرى (مسلمون).

6-              بعد برودة ومقاطعة قام بها الإمام الأكبر لجامعة الأزهر الإسلامية في عهد البابا بندكتس السادس عشر بعد نداء البابا بندكتس لأجل مسيحيي مصر، وجه البابا فرنسيس رسالة مصالحة وأخوة دفعت الأزهر إلى العدول عن قراره الذي دام سنتين.

7-              قام البابا بمكلمات هاتفية مباشرة ومفاجئة للعديد من الأشخاص العاديين الذين لم يكونوا ليتوقعوا مكالمة من البابا فرنسيس. من بين هؤلاء الأشخاص امرأة تعرضت لاغتصاب.

8-              صرح أحد الكرادلة بأن البابا فرنسيس يخرج متخفيًا في الليل لتقديم المساعدة للفقراء بالقرب من الفاتيكان.

9-              تلقى البابا دراجتين ناريتين من ماركة هارلي دايفدسون الشهيرة، فقام ببعيها وقدم ما تلقاه لدار محبة للفقراء تعتني بها أخوات الأم تريز على مداخل الفاتيكان. ودعا ثلاثة رجال فقراء لكي يكونوا ندمائه خلال عيد ميلاده السابع والسبعين والأول كحبر أعظم.

10-        تمكن البابا فرنسيس من خلال طبعه المنفتح على الحوار والنقاش أن يبدأ حوارات ولقاءات هامة حتى مع ملحدين مثل رئيس جريدة ريبوبليكا اليسارية الإيطالية ورئيس جمهورية الأورغواي الملحد الذي وصف البابا فرنسيس بـ "الجار الودود".

11-        دان البابا التعبد للمال فذكر الكنيسة بأن "القديس بطرس لم يكن لديه بنك"، وذكر الجماعات الرهبانية بأن أديارهم الخالية ليست فنادق لربح المال بل يجب أن تكون بيوتًا للفقراء، وانتقد بحدة النظام المالي العالمي مذكرًا بأن المال يجب أن يخدم الإنسان لا أن يستعبده

12-        رغم طبعه الوديع والفرح، لا يتهاون البابا مع أخطاء المسؤولين الكنسيين والكهنة الذين يجب أن يكونوا صورة الرب النقية، ولذا فقد عزز العقوبات القانونية جاعلا، على سبيل المثال، الاعتداء الجنسي على القاصرين "جريمة" تسحق العقوبة الجنائية، ولا العزل الكنسي وحسب.

13-        لم يرد أن يعش معتزلاً في غرفته في القصر الرسولي، بل اختار أن يكون قريبًا من الشعب ويعيش في وسط جماعة كنسية في دار القديسة مارتا.

( 1 يناير 2014) © إينّوفاتيف ميديا إنك.


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