الأحد، 31 أغسطس 2014

Le Vatican face aux persécutions des chrétiens d’Irak 11:38 - 30/08/14 - FRATMAT.INFO, l'Actualité en continu...

Le Vatican face aux persécutions des chrétiens d'Irak 11:38 - 30/08/14 - FRATMAT.INFO, l'Actualité en continu...

Le Vatican face aux persécutions des chrétiens d'Irak 11:38 - 30/08/14

Le Vatican face aux persécutions des chrétiens d'Irak

ans Appels sur l'actualité, lundi 25 août, un auditeur de Bamako se pose des questions sur la position du Vatican face aux chrétiens d'Irak. Le pape François a évoqué récemment les persécutions dont ils sont victimes. Il a même dit que, s'il le fallait, il pourrait se rendre sur place.

Le Pape peut-il jouer un rôle important dans la crise Irakienne ? Quelle est sa marge de manœuvre ?

Le pape François joue déjà un rôle important dans sa volonté de mobiliser les consciences. Son style direct, qui interpelle, s'y prête plutôt bien et on peut dire que quand François parle il est écouté. Rappelons-nous de Lampedusa...

On se souvient en septembre dernier qu'il avait organisé une prière pour la paix en Syrie place Saint-Pierre qui avait rassemblé des dizaines de milliers de personnes, et qui avait eu lieu alors que les Etats-Unis et la France faisaient pression pour bombarder Bachar el-Assad. Le pape avait même écrit à Vladimir Poutine pour lui demander de tout faire en son pouvoir pour tenter d'éviter ses frappes. Des frappes qui, on le sait, n'ont pas eu lieu et beaucoup disent ici que le pape François y a été pour beaucoup dans la désescalade. La crise en Irak, à la suite de la Syrie, ne le laisse pas indifférent, loin de là. Il a envisagé de se rendre en Irak et rappelait il y a une semaine qu'il était « licite d'arrêter l'agresseur » en évoquant la barbarie des jihadistes.

La tradition diplomatique du pape et du Saint-Siège est de se baser sur les Nations unies…

Oui, en 2005, l'Assemblèe générale de l'ONU avait adopté le principe de protéger par les armes les populations contre les massacres de masse, et trois ans plus tard, à la tribune de l'ONU, Benoit XVI avait soutenu ce principe. François est plus volontariste que son prédécesseur : le 9 août dernier, il a même envoyé une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans laquelle appelait « la communauté internationale de prendre des mesures pour mettre fin à la tragédie humanitaire en cours en conformité avec le préambule et les articles concernés de la charte des Nations unies ». Sans en préciser la nature, il s'agissait clairement d'un feu vert à une intervention. La marge de manœuvre du pape est bien sur limitée puisque le Saint-Siège n'est qu'observateur à l'ONU, mais le 10 août, l'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU à Genève, Mgr Tomasi, affirmait clairement qu'une intervention militaire était une option nécessaire pour stopper l'Etat islamique.

Le pape François a envoyé un émissaire en Irak lundi 11 août. Quelle est précisément sa mission sur place ?

Preuve de l'implication personnelle du pape dans cette crise, il a donc envoyé l'un de ses proches, le cardinal Filoni. C'est tout un symbole, car celui-ci fut le nonce apostolique (l'ambassadeur du Vatican) à Bagdad jusqu'en 2006 : il fut le dernier diplomate occidental à rester en poste dans la capitale irakienne alors que le pays sombrait dans le chaos suite à l'invasion américaine. Filoni s'est rendu dans le Kurdistan irakien pour une mission avant tout d'ordre humanitaire puisqu'il y a rencontré les minorités chrétiennes et Yézidis, chassées par les jihadistes de l'Etat islamique. Il a apporté un million de dollars d'aide pour ces réfugiés.

A son retour, il a d'ailleurs raconté combien il avait été d'ailleurs bouleversé par les regards vides de ces femmes et enfants rencontrés à Erbil ou d'autres villes et qui vivent dans des camps de fortune. Le cardinal Filoni qui a également rencontré les autorités irakiennes, le président kurde Massoud Barzani et le chef de l'Etat irakien Fouad Massoum à qui il a remis une lettre du pape dans laquelle il remercie ce dernier d'accueillir son émissaire personnel. « Quand le pape m'a confié cette mission, même s'il ne me l'a pas dit, j'ai eu l'intuition qu'il aurait voulu y aller lui », a raconté le cardinal à son retour. François qui a reçu le cardinal Filoni longuement, dès le lendemain de son voyage pour écouter longuement son rapport.

Cette crise irakienne vient-elle montrer un virage diplomatique du Saint-Siège ?

Plus qu'un virage, c'est une confirmation : celle que la diplomatie du Vatican revient en force sous le pontificat du pape François. On vient d'ailleurs de le voir la semaine passée avec les messages au président chinois que le Pape a envoyés alors que son avion survolait la Chine de retour de Corée du Sud. Le pape Bergoglio est celui qui fait revenir le Saint-Siège sur le devant de la scène internationale - non pas qu'il avait disparu mais les dossiers internationaux étaient moins une priorité de Benoît XVI.

Il faut se rappeler que le pape a choisi comme secrétaire d'Etat Pietro Parolin, un
diplomate chevronné, qui a notamment été nonce au Venezuela et très impliqué dans le dialogue avec l'Asie. On vient d'évoquer le cardinal Fernando Filoni émissaire en Irak, on pourrait citer aussi la venue le 8 juin dernier au Vatican des présidents israélien et palestinien Shimon Peres et Mahmoud Abbas priant autour du pape pour la paix.

Derrière les gestes forts, le ton est ferme face aux grandes crises qui traversent la planète : en témoigne par exemple le 12 août dernier, au nom du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux qu'il préside, le cardinal français Jean-Louis Tauran demandait avec une inhabituelle fermeté aux responsables musulmans de condamner unanimement et sans ambigüité les crimes de l'Etat islamique.



Envoyé de mon Ipad 

الأربعاء، 27 أغسطس 2014

Le pape a « pleuré » avec les habitants évacués d’un bidonville de Buenos Aires | La-Croix.com

Le pape a « pleuré » avec les habitants évacués d'un bidonville de Buenos Aires | La-Croix.com

Le pape a « pleuré » avec les habitants évacués d'un bidonville de Buenos Aires

Le pape François affirme avoir « pleuré » devant « la cruauté dans les cœurs », en solidarité avec les habitants d'un squat évacué par la police de Buenos Aires, dans un mail adressé à un de ses amis argentins.

Dans ce courriel adressé à son ami Gustavo Vera, fondateur de l'ONG « La Almeda », que reproduit mercredi 27 août l'agence catholique SIR, le pape François exprime son incompréhension pour cette évacuation par la force il y a trois jours : « Je viens de lire ta lettre. Ta dernière phrase résume mes sentiments :"cela semblait Gaza", et je me suis mis à pleurer. Je ne comprends pas pourquoi. Je caresse de mes larmes tous ces gens, ces mères avec leurs enfants », écrit le pape argentin.

« Quand je suis revenu de Corée, dans l'avion (le 18 août, aux journalistes), j'ai parlé de la cruauté qui revêt de nombreux habits :"ce qui m'intéresse !", "qu'ils aillent travailler !", "ce sont des gens qui ne s'insèrent pas dans la société !" De telles paroles (…) manifestent tant de cruauté », observe le pape.

« Je suis près de ces gens, je prie et je demande qu'ils ne soient pas laissés seuls », conclut le pape dans ce message que l'ONG a fait parvenir à SIR.

Cette nouvelle « villa miseria » (bidonville) apparue en février dans le quartier de Villa Lugano, au sud-est de Buenos Aires, avait pris le nom de « Papa Francisco ». Quelque 700 familles y vivaient dans des cabanes précaires, parfois en carton. Huit cents hommes de la gendarmerie et de la police ont participé à l'opération d'évacuation.

À Buenos Aires, plus de 160 000 personnes (sur 3 millions d'habitants) vivent dans une quinzaine de bidonvilles, selon un recensement récent.



Envoyé de mon Ipad 

الثلاثاء، 26 أغسطس 2014

Le sens de l’événement | Vu de Rome-26/8/2014

Le sens de l'événement | Vu de Rome

Le sens de l'événement

Bonne rentrée. A Rome, elle s'ouvre par une fête : un « match interreligieux pour la paix » réunissant des joueurs prestigieux, au-delà de tous clivages et rivalités, afin que le football international ne soit pas seulement associé aux salaires mirobolants de ses protagonistes mais célèbre la fraternité et le bel esprit du sport.

L'événement du 1er septembre s'annonce ainsi plein d'intentions généreuses et générales et promet d'envoyer un peu de baume au cœur humain après un été à l'actualité guerrière sans répit. Le match, qui fait notamment appel à plusieurs talents de Buenos Aires (Javier Zanetti, « Violetta »,..), a été « inspiré », selon ses organisateurs, par le pape argentin. Le Vatican a participé à sa promotion.

Il y a bientôt un an, le même pape créait l'événement par une autre initiative pour la paix toute aussi inédite : une veillée de prière spécialement dédiée à la Syrie organisée place Saint-Pierre et ouverte à tous, au-delà des différences de confessions.

Son « invocation pour la paix » du 8 juin dernier, dans les jardins du Vatican, aux côtés des présidents israélien Shimon Pérès et Mahmoud Abbas, est aussi à retenir parmi ces événements à portée mondiale créés de toute pièce depuis Rome. Un autre a été évoqué contre le trafic d'être humains avant la fin de l'année.

Avec Assise en 1986, Jean-Paul II avait déjà créé l'événement. Mais cela reste l'exception alors que, sous François, les initiatives inédites deviennent un trait marquant du pontificat. Les caméras du monde entier ne se tournent pas vers Saint-Pierre seulement à l'occasion d'une solennité de l'année liturgique, une canonisation, une année jubilaire ou tout autre temps fort ecclésial. Elles y viennent aussi en rapport avec l'actualité internationale la plus brûlante. Rome se met ainsi dans le circuit, réagissant aux événements agitant le monde plutôt que vivant seulement au rythme implacable de son calendrier propre.

Si le pape et le Vatican apparaissent en première ligne, le reste de l'Eglise catholique est aussi appelée à relayer et diffuser l'initiative romaine : la prière pour la Syrie du 7 septembre avait été ainsi suivie à travers le monde.

Hors actualité, ce pontificat est en train de faire de Rome un centre événementiel pour d'autres occasions. Le 28 septembre prochain, le pape François donne rendez-vous aux grands-parents et seniors pour valoriser l'apport des plus anciens, thème qui lui est si cher. A la Saint-Valentin, il avait réuni des milliers de fiancés venus de divers coins d'Europe et de plus loin. Une façon de les rejoindre à partir de cette fête, quand bien même elle ne figure plus au calendrier liturgique.

Les angélus du dimanche donnent aussi parfois lieu à une surprise place Saint-Pierre, telle la distribution gratuite de « médicaments spirituels », d'évangiles. Ou encore par un lâcher de colombes pour la paix avec deux enfants.

En inventant ces rendez-vous graves ou légers, solennels ou festifs, François rénove et restaure la papauté, en faisant une force créative, comme il invite le reste du clergé à l'être. Et avec chaque fois un sens aigu de la communication et de l'image qui, en notre temps, assure une reprise médiatique immédiate d'un événement.

Quant à l'apport de tout cela sur le fond, il serait prématuré, et d'ailleurs impossible, d'en prendre toute la mesure. Dans l'immédiat, comme dirait François, « cela nous fait du bien ».



Envoyé de mon Ipad