الثلاثاء، 20 مايو 2014


Prophétiques, les interventions du pape, par Mgr Dal Covolo
"Eglise et communauté politique"

Anne Kurian

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Mgr Dal Covolo souligne l'aspect « prophétique » des interventions du pape, qu'il définit comme « la capacité de ramener au temps présent un message éternel dont l'Église est la gardienne depuis plus de 2000 ans ».

Mgr Enrico Dal Covolo, recteur de l'Université pontificale du Latran, a inauguré le symposium "Eglise et communauté politique - 50 ans après le concile", qui a eu lieu les 16 et 17 mai 2014.

L'évêque a centré son propos sur « l'aspect prophétique du pontificat du pape François », soulignant ses paroles et ses gestes significatifs sur le plan social : il y a eu d'abord, a-t-il rappelé, la visite à Lampedusa, le 8 juillet 2013, « pour montrer que l'Église est présente là où, aujourd'hui encore, on fuit les guerres, la pauvreté et la famine ».

Le pape continue régulièrement à élever la voix sur ces sujets : mercredi dernier, 14 mai, lors de l'audience générale place Saint-Pierre, il a plaidé pour la primauté des droits de l'homme afin d'éviter les « massacres honteux » des naufrages de migrants en Méditerranée.

Le lendemain, devant sept nouveaux ambassadeurs près le Saint-Siège, il a appelé à affronter la question de la migration forcée, défi « pour construire un monde plus pacifique » : « ce serait un comportement cynique de proclamer les droits humains et, en même temps, d'ignorer ou de ne pas prendre en charge des hommes et des femmes qui, contraints de laisser leur terre, meurent dans leur tentative ou ne sont pas accueillis par la solidarité internationale », a-t-il fait observer.

Pour Mgr Dal Covolo, le pape François ne cesse de « secouer » le monde politique, sur le modèle de son homélie devant des parlementaires italiens, le 27 mars dernier : le pape avait appelé les politiciens à rester proches du peuple, sans céder aux « intérêts de partis » et aux « luttes internes », qui font « glisser vers la corruption ». Car une fois entré dans la corruption, « il est si difficile de changer de route », avait-ils mis en garde.

Dans toutes les interventions du pape, « l'aspect prophétique est central : non pas comme une anticipation de l'avenir, mais comme la capacité de ramener au temps présent, avec autorité, un message éternel dont l'Église est la gardienne depuis plus de 2000 ans », a expliqué l'évêque.

Ce message, c'est « la bonne nouvelle de l'Évangile, que le pape François est capable de transmettre de manière crédible, en la mettant au goût du jour, à travers une culture de la rencontre déclinée au jour le jour », a-t-il précisé.

Cette attitude « ouvre de nouveaux horizons pour l'engagement politique et social du chrétien, proposant un idéal de politique qui, bien que laïque, ne saurait se passer de la dimension transcendante », a-t-il ajouté.

Mgr Dal Covolo a conclu en invitant Église et communauté politique, à la « coopération », afin de construire « un monde plus humain, qui ait à cœur le bien commun ».

Avec une traduction d'Océane Le Gall

الأحد، 18 مايو 2014

Terre Sainte : 2e voyage de Jorge M. Bergoglio, un événement oecuménique historique

rappel du 15/5/2014
Programme commenté par le P. Lombardi

Anita Bourdin

ROME, 15 mai 2014 (Zenit.org) - Le pape François se rend en Terre Sainte les 24-26 mai pour trois jours intenses, sur les pas de Paul VI et du patriarche orthodoxe Athénagoras, cinquante ans après leur rencontre historique (4-6 janvier 1964). Mais aussi sur les pas de Jean-Paul II et de Benoît XVI.

Et pourtant c'est un voyage au programme original et assez typique de la manière de François, avec pour sommet la prière publique historique avec Batholomaios Ier au lieu de la résurrection du Christ le dimanche 24 mai.

Le pape prononcera 14 discours, allocutions ou homélies, en italien, même si certains passages seront traduits en hébreu et ses homélies à Amman et Bethléem en arabe.

Il ne vient que pour trois jours et il a renoncé pour cela à un déplacement en Galilée. Il a aussi renoncé aux « adieux » protocolaires au départ de la Jordanie, de la Palestine et d'Israël.

Ce faisant, il renonce à donner à chaud un bilan de sa visite. On attendra avec impatience l'audience du mercredi 28 mai au cours de laquelle il devrait présenter aux fidèles un récit de ses trois jours. Ou bien il en donnera un premier à la presse dès l'avion de retour, mais pour le P. Lombardi, cela tiendrait du « miraculeux », après un tel marathon.

Ce sera le second voyage de Jorge Mario Bergoglio en Terre Sainte. Lorsqu'il s'y est rendu en 1973, la Guerre du Kippour a éclaté. Il a passé les six jours du conflit dans sa chambre, à Jérusalem, penché sur les Epîtres de saint Paul.

Sous le signe de la paix

Ce voyage sera au contraire sous le signe de la paix : il arrivera, comme ses trois prédécesseurs, de Jordanie, pays qui vit en paix avec Israël.  Il y a rencontrera, en l'église latine du site du Baptême du Christ, Béthanie du Jourdain, des personnes handicapées et des réfugiés, là aussi en signe de paix. La Jordanie est une terre d'accueil généreuse : après les Palestiniens, elle a accueilli les réfugiés d'Irak et de Syrie.

A son arrivée à Amman, le pape rendra directement en visite de courtoisie au palais du roi Abdallah et de la reine Rania, qui ont autrefois reçu Jean-Paul II et Benoît XVI. Ils ont aussi rendu visite à François au Vatican. Récemment, le roi a fait une nouvelle visite avec le prince Ghazi.

Après une rencontre privée, le pape rencontrera, dans le grand salon, les autorités de Jordanie : le roi et le pape prononceront un discours, vers 13 h 45 (12h 45 à Rome).

Puis le pape ira célébrer la messe au stade de Amman – comme Jean-Paul II et Benoît XVI -  en voiture découverte, le pape saluera la foule à l'extérieur et à l'intérieur du stade. Ce sera la liturgie du dimanche 25. Au cours de la messe 1 400 enfants feront leur Première communion, dont des enfants réfugiés présents avec leurs familles. La messe est prévue entre 16 h et 18 H.

Le pape partira ensuite au site du Baptême de Jésus à Béthanie « au-delà du Jourdain ». Le roi Abdallah sera présent aux côtés du pape, comme lors de la visite de Benoît XVI. Mais depuis les fouilles archéologiques et la construction des églises (de rite latin et de rite oriental), et des maisons d'accueil des pèlerins, sont allés bon train, notamment grâce à la généreuse participation d'un riche entrepreneur jordanien.

La Jordanie prévoit des dégrèvements d'impôts pour qui contribue à construire une église, comme pour la construction d'une mosquée : c'est aussi un signe de la paix des religions dans le pays.

Dans le sillage de Paul VI, le pape François bénira les eaux du Jourdain. C'est ensuite qu'il rencontrera plusieurs centaines de personnes handicapées et des réfugiés.

Il repartira de Amman pour Bethléem (75 km) en hélicoptère, vers 8h 15 le lendemain matin: il devrait survoler et franchir la vallée du Jourdain un peu au Nord de la Mer Morte, au sud de Jéricho.

La paix des religions

Pendant son voyage le pape a choisi d'être accompagné de ses amis le rabbin argentin Abraham Skorka et le professeur musulman également argentin, Omar Ahmed Abboud, signifiant ainsi sans équivoque la paix des religions.

Le Père Federico Lombardi, sj, porte-parole du Saint-Siège a détaillé ce jeudi matin 15 mai, au Vatican, le programme du pape en soulignant que le dialogue interreligieux est devenue une « chose naturelle » : il a même parlé « d'amitié interreligieuse ». Cette « présence ensemble avec le pape » revêt, dit-il une « grande signification » même si une rencontre proprement « interreligieuse » n'est pas organisée pendant le voyage.

M. Abboud rejoindra le pape le samedi 24 à Amman, et le rabbin Skorka rejoindra le pape après le Sabbat, le dimanche 25 à Bethléem. Le pape y célébrera la Messe de la Nativité au cours de laquelle on lit la prophétie de la naissance du Prince de la paix au chapitre 9 du livre d'Isaïe : « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ».

Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux le cardinal français Jean-Louis Tauran fera partie de la suite du pape, ainsi que les cardinaux Leonardo Sandri (Eglise orientales catholiques) et Kurt Koch (Unité des chrétiens).

Si le cardinal maronite Béchara Raï – qu'une polémique chercher à empêcher de venir - ne fait pas partie, du point de vue du protocole, de la suite du pape. Le P. Lombardi a rappelé à ce sujet que le patriarche latin de Jérusalem – actuellement Fouad Twal - à l'occasion des voyages des papes, invite les pasteurs dont des fidèles se trouvent en Terre Sainte à entourer le pape pendant son voyage : c'est le cas du card. Raï, étant donné la présence des Maronites en Israël.

A Jérusalem, le pape se rendra sur le Mont du Temple, aujourd'hui « esplanade des mosquée », au « Dôme du roc », cette mosquée bleue et or qui brille sous le soleil de la Ville Sainte. Il y rencontrera l'imam et les autorités musulmanes.

Il se rendra aussi, comme Jean-Paul II et Benoît XVI, au Mur Occidental, ou Mur des Lamentation, le « Kotel », devant les pierres du soubassement du Temple d'Hérode, pour glisser une prière entre les pierres, selon la tradition, suivie par ses prédécesseurs.

Et, passage important, il déposera une gerbe de fleurs au Mont Herzl et au Mémorial de la Shoah de Yad VaShem où il ravivera la flamme du souvenir des « Six Millions » de victimes de la barbarie nazie et rencontrera des survivants des camps d'extermination. Il prononcera un discours attendu : ce sera le troisième pape à se recueillir en ce lieu si lourd de douleur, mais le premier, après le pape polonais et le pape bavarois, d'un pays qui n'a pas connu la Shoah sur son territoire.

Il se rendra aussi au siège du Grand rabbinat, pour rencontrer les deux grands rabbins représentant les traditions sépharade et ashkénaze.

Et, comme le pape Benoît XVI, il sera accueilli au palais présidentiel par le président Shimon Peres, en fin de mandat, et il plantera, comme son prédécesseur, un olivier de la paix dans le jardin de la résidence.

Le pape recevra le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, lundi 26, à 12 h 45, au Centre Notre-Dame de Jérusalem, qui dépend du Saint-Siège.

Bethléem et le camp de réfugiés de Dheisheh

Arrivé à l'aéroport de Bethléem, le pape François se rendra, samedi soir, 24 mai, au palais présidentiel, où il sera accueilli par le président palestinien Mahmoud Abbas. Il le rencontrera en privé avant de rencontrer les autorités palestiniennes : le président et le pape prononceront un discours.

La messe aura lien ensuite en plein air sur la « Place de la Mangeoire », c'est-à-dire de la Crèche, en quelque sorte le parvis de la basilique de la Nativité qui abrite la grotte.

Après la messe et le Regina Coeli du dimanche, le pape se rendra à la Casa nuova, des franciscains, pour déjeuner avec des familles palestiniennes.

Vers 15 h, il effectuera une visite privée à la Grotte de la Nativité, avant de se rendre au « Phoenix Center » pour les jeunes du camp de réfugiés de Dheisheh où Jean-Paul II s'était rendu. Benoît XVI avait visité le camp de Aida.

Le pape repartira de Bethléem en hélicoptère pour l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv (60 km), où il sera accueilli en Israël, avant de repartir pour Jérusalem (58 km) et atterrir au « Mont Scopus », siège, entre autres, de l'Université Hébraïque de Jérusalem, qui a un accord académique avec l'Institut biblique pontifical depuis l'époque où le cardinal Carlo Martini en était recteur.

Il sera accueilli notamment par le maire de Jérusalem, avant de se rendre au siège de la délégation apostolique de Jérusalem, la nonciature se trouvant à Tel Aviv.

Le cœur du voyage

Le cœur du voyage du pape François, en mémoire de la rencontre de Paul VI et Athénagoras, c'est la rencontre, ou plutôt les quatre rencontres, avec le patriarche oecuménique Bartholomaios Ier.  La prmeière aura lieu à la Délégation apostolique dans la même pièce que pour Paul VI et Athénagoras.

A l'issue de leur entretien privé, le pape et le patriarche signeront et publieront une Déclaration commune et ils échangeront des cadeaux. La seconde rencontre sera au Saint-Sépulcre, la troisième pour le dîner, la quatrième, au siège du patriarche orthodoxe de Jérusalem.

Ils se rendront ensuite, chacun de son côté au Saint-Sépulcre vers 19h, accompagnés du patriarche grec orthodoxe Théophilos, le patriarche arménien apostolique Nouhran Ier, le Custode de Terre Sainte, le P. Pier Luigi Pizzaballa, OFM, qui tous trois représentent la « communauté du Statu Quo ».

Ils accueilleront le pape à la basilique dite du Saint-Sépulcre, en Occident, et de la Résurrection, en Orient. 

Le pape s'arrêtera à la « Pierre de l'onction » du Corps du Christ descendu de la Croix. Elle se trouve à l'entrée de la basilique, et elle est particulièrement vénérée des Orientaux. Puis il se rendra au petit édifice abrité par la basilique, lieu du tombeau du Christ, selon une tradition liturgique ininterrompue depuis plus de 2 000 ans, et selon les dernières recherches archéologiques qui ont daté la tombe effectivement du 1ersiècle.

Le patriarche Théophilos adressera au pape des paroles de bienvenue. La célébration de la Parole se poursuivra par les lectures, l'alléluia pascal, l'Evangile de la résurrection. Puis le patriarche œcuménique et le pape prendront la parole avant d'échanger le signe de la paix et de prier le Notre Père ensemble.

Ils entreront ensuite dans l'édifice qui abrite le tombeau du Christ et ils béniront les personnes présentes, avant de se rendre au site du Golgotha, qui se trouve en hauteur dans la même basilique, toujours accompagnés des trois chefs des communautés du Statu Quo. Voilà, commente le P. Lombardi « le moment fondamental du voyage ».

Paul VI avait célébré la messe en privé au Saint-Sépulcre. La « grande nouveauté » de ce voyage est donc « œcuménique », ajoute le P. Lombardi, avec la « prière commune au Saint-Sépulcre de Jérusalem », qui sera une « première » dimanche 25 mai : une date « historique »

Il précise : il n'y avait pas eu de « prière publique » de Paul VI-Athénagoras, et cette prière publique de François et Bartholomaios se déroulera « au lieu central foi, avec autres chrétiens ».

Des représentants chrétiens d'autres confessions seront présents, notamment de l'Eglise réformée ou anglicane.

Le pape et le patriarche oecuménique, se rendront ensuite ensemble au siège du patriarcat latin Jérusalem, toujours dans la vieille ville de Jérusalem – à l'intérieur des Murs de Soliman le Magnifique – pour le dîner.

Le lendemain, lundi 26 mai, le pape se rendra, à 15 h au Mont des Oliviers, en église gréco-orthodoxe, pour la quatrième rencontre du patriarche Bartholomaios : une visite de courtoisie après la visite du patriarche à la Délégation apostolique, et le moment de prendre congé.

A 16 h, il sera en l'église de Gethsémani, pour rencontrer prêtres et consacrés, après son discours, le pape plantera un olivier près de celui de Paul VI.

A 18 h, toujours lundi 26 mai, le pape célébrera la messe au Cénacle, lieu de l'institution de l'Eucharistie et du sacerdoce ministériel par Jésus-Christ, où Jean-Paul II avait aussi célébré la messe. Le pape sera entouré des « ordinaires de Terre Sainte ».

On se souvient que ce lieu historique cher à la foi catholique a été au cours de l'histoire d'abord une église, puis une mosquée et aujourd'hui un musée sous juridiction israélienne. Sa restitution à l'Eglise catholique fait partie des négociations en cours avec l'Etat d'Israël.

A 19 h, le pape repartira vers le Mont Scopus, où l'attendra son hélicoptère pour Tel Aviv, où il prendra congé de l'Etat Israël, en présence du président, sans échange de discours. Il est attendu à Rome vers 23 h, heure locale.

Le P. Lombardi précise que le voyage devrait se dérouler dans un climat de « sérénité » et que le pape n'aura pas de voiture blindée.

الخميس، 8 مايو 2014

Les trois conditions de l'évangélisation selon le pape François


Docilité à l'Esprit-Saint, dialogue, confiance en Dieu

Anita Bourdin

ROME, 8 mai 2014 (Zenit.org) - La docilité à l'Esprit Saint, le dialogue avec les personnes pour comprendre où elles en sont, et la confiance en Dieu, qui est l'Evangélisateur, sont les trois conditions indispensables de l'évangélisation, a expliqué le pape François lors de la messe de ce jeudi 8 mai, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, justement, consacrée à l'Esprit Saint.

« Celui qui fait l'évangélisation, c'est Dieu », a rappelé le pape, selon la synthèse publiée par L'Osservatore Romano et Radio Vatican. Le pape commentait la lecture des Actes des Apôtres qui racontent comment l'apôtre Philippe va sur la route de Gaza et rencontre l'intendant de la reine d'Ethiopie. Ce sera le premier baptisé de cette nation.

Première condition de l'évangélisation : la docilité

La docilité de Philippe à l'Esprit Saint le fait quitter ses occupations pour se rendre sur la route de Gaza où passe le char, explique le pape: « Philippe obéit. Il est docile à l'appel du Seigneur (…). Sans cette docilité à la voix de Dieu, personne ne peut évangéliser. Personne ne peut annoncer Jésus Christ : au mieux, il s'annoncera lui-même. C'est Dieu qui appelle Philippe et qui le met en chemin ».

Deuxième condition : le dialogue

« C'est un dialogue que l'Apôtre a la délicatesse de commencer en respectant la sensibilité spirituelle de son interlocuteur » en train de lire – comme cela se faisait alors, à haute voix - le prophète Isaïe, qu'il n'arrive pas à comprendre. « On ne peut pas évangéliser sans dialogue. On ne peut pas. Il faut commencer à partir de là où la personne à évangéliser, se trouve », a fait observer le pape.

Il va lui-même au-delà des objections de son auditoire : « Mais, mon père, comme cela on perd tellement de temps, parce que chacun a son histoire, ses idées » ; Il répond à l'objection : « Perd ce temps ! » à l'image de Dieu : « Plus Dieu a perdu de temps à créer le monde, plus il l'a bien fait ! »

Du dialogue naît chez le fonctionnaire de la reine le désir du baptême : un plan d'eau et Philippe le baptise.

Troisième condition : la confiance en Dieu

C'est Dieu qui suscite l'évangélisation et la mène à son terme, explique le pape. Ainsi, par ce sacrement, « Philippe remet l'Ethiopien dans les mains de Dieu et de sa grâce » et « le ministre éthiopien sera en mesure de communiquer la foi ».

Il souligne cette source de liberté spirituelle du chrétien, tout le contraire de la « bureaucratie », en donnant ce point d'examen de conscience:  « La grâce est plus importante que toute la bureaucratie. Tant de fois, nous, dans l'Eglise, nous sommes une machine à fabriquer des empêchements pour la personne ne puisse pas arriver à la grâce ! Que le Seigneur nous aide à comprendre cela ».

الثلاثاء، 6 مايو 2014

Fwd: Avec le pape François, l’Église appelée à sortir d’elle-même | La-Croix.com



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: joseph Khoreich <josekore@gmail.com>
Date: 6 mai 2014 17:19:36 UTC+3
Destinataire: Joseph Khoreich <josekore1.meanews@blogger.com>
Objet: Avec le pape François, l'Église appelée à sortir d'elle-même | La-Croix.com

Avec le pape François, l'Église appelée à sortir d'elle-même | La-Croix.com

Avec le pape François, l'Église appelée à sortir d'elle-même

Ce que change le pape (5/5) Depuis un an, le pape François ne cesse d'appeler l'Église à une vaste « conversion pastorale » pour retrouver la « joie de l'Évangile » et l'annoncer aux « périphéries géographiques et existentielles ».

Il s'inscrit à la fois dans la continuité de ses prédécesseurs tout en articulant d'une manière nouvelle une vision de l'Église dont toute la vie doit être tournée vers l'évangélisation et non vers une autocélébration ou une autoreproduction de ses structures.

Un pape sortant de la petite église Sainte-Anne au Vatican pour saluer les pèlerins dans la rue, descendant de sa papamobile pour embrasser une personne handicapée, téléphonant à des inconnus qui lui ont fait part de leurs soucis à l'autre bout de la planète…, ces gestes expriment bien plus que la simplicité chaleureuse de celui qui les pose. Pour le pape François, ils manifestent l'impératif adressé à l'Église de répondre à sa raison d'être fondamentale : l'évangélisation.

 « L'Église doit sortir d'elle-même », martèle-t-il. Et non pas préserver ses structures ni vivre « repliée sur elle-même et pour elle-même ». Elle doit avoir le courage de sortir de ses frontières, de ses habitudes pour « aller et porter l'Évangile » là où il n'est pas entendu ou reçu. Elle ne doit pas attendre que le monde vienne à elle, mais « aller dans les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l'injustice… là où sont toutes les misères ». Tel est le nouveau « paradigme » de ce pontificat. Un message élaboré lors de la Conférence générale de l'épiscopat latino-américain et des Caraïbes, à Aparecida, en 2007, et lancé dès les congrégations générales qui ont conduit à son élection.

Dans ce but, le pape François appelle à une conversion pastorale : si elle veut évangéliser, l'Église doit être cohérente et donc se réformer elle-même, à commencer par ses prêtres et ses évêques. Ne pas fonctionner comme une « douane », mais « faciliter » l'accès à la foi. C'est en étant une « Église de la miséricorde » qui accueille sans juger, un « hôpital de campagne » pour soigner les blessés de l'existence, une « mère » intéressée par les soucis de ses enfants, qu'elle sera évangélisatrice…

« L'urgence de ce renouveau est adressée à chacun »

Pivot de cette conversion : la place des pauvres, qui va bien au-delà d'une action caritative. Pour devenir un véritable disciple missionnaire, encore faut-il se laisser « évangéliser par les pauvres », affirme le pape, insistant sur « la force évangélisatrice de la religiosité populaire » et sur les conséquences sociales et politiques de l'évangélisation.

Pris un par un, ces éléments sont très classiques. « Le pape s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs depuis Léon XIII, dans ce double mouvement d'ouverture au monde et de réforme de l'Église », relève Marc de Leyritz, fondateur des parcours Alpha en France (1).

Mais l'articulation de l'ensemble forme la vision de l'évangélisation selon le pape François « qui ne se résume pas à aller distribuer des tracts mais qui englobe toute l'Église et déplace tout le monde, poursuit ce laïc qui participait au Synode sur la nouvelle évangélisation, en octobre 2012. Ainsi ceux qui se cantonnent à l'évangélisation de rue sont renvoyés au service des pauvres, ceux qui privilégient l'engagement caritatif sont invités à l'adoration… L'urgence de ce renouveau est adressée à chacun pour former des disciples missionnaires libres. » 

« Ne pas prétendre avoir la vérité tout seul »

Nulle rupture et pourtant des accents nouveaux sur le fond comme sur la forme. Avec, d'une part, la priorité donnée au kérygme, l'annonce de l'amour de Dieu qui sauve par son Fils Jésus-Christ, sur les conséquences morales, religieuses, de la foi.

 « Il recentre l'annonce sur le cœur de la foi, relève le P. Jean-Pierre Roche, prêtre du diocèse de Créteil en mission ouvrière et théologien (2), mais il insiste également beaucoup sur la manière de le faire, qui doit être évangélique. En particulier sur la joie, sur l'humilité – ne pas prétendre avoir la vérité tout seul – et sur la miséricorde : avoir le cœur touché par les misères de l'autre, avant tout jugement, comme il l'a montré pour les homosexuels, dans l'avion de Rio. » 

En changeant de langage et en ne parlant plus de « nouvelle évangélisation » mais de « mission » ou d'« évangélisation » tout court, le pape a-t-il pour autant tourné le dos au leitmotiv de Jean-Paul II et de Benoît XVI ?

Mise en pratique

Certes, avance le P. Roche, « le fait que son exhortation apostolique ne soit pas appelée post-synodale et qu'il n'ait pas cité le Synode sur la nouvelle évangélisation – hormis les propositions des évêques –, mais proposé son propre discours programmatique avec  Evangelii gaudium peut laisser penser qu'il a été quelque peu déçu des conclusions de ce Synode. » 

Mais, aux yeux du P. Roche, il y a bel et bien continuité : « Simplement la nouvelle évangélisation est sans doute une problématique trop liée à l'Europe occidentale, alors que la sécularisation n'est pas si avancée en Amérique latine ». 

 « Cette expression a servi pendant vingt-cinq ans à réveiller l'Église, mais l'étincelle est allumée. Avec François, on n'en parle plus, pour ainsi dire, on la met en pratique », complète Marc de Leyritz, qui pointe deux inspirations fondamentales de la pensée missionnaire du pape : « Il vient d'un continent où l'Église a affiné pendant vingt-cinq ans la discussion difficile et féconde sur la théologie de la libération, pour aboutir à une théologie très adaptée au monde d'aujourd'hui. Sur le plan pastoral, en côtoyant les pentecôtistes, l'Église sud-américaine a retrouvé l'élan de ses origines et découvert là encore une manière très pertinente de s'adresser au monde. » 



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السبت، 3 مايو 2014

tayyar.org - Lebanon News -البابا فرنسيس: بكيت عندما رأيت صلب المسيحيين من قبل "داعش" في سورية

tayyar.org - Lebanon News -البابا فرنسيس: بكيت عندما رأيت صلب المسيحيين من قبل "داعش" في سورية

tayyar.org - Lebanon News -البابا فرنسيس: بكيت عندما رأيت صلب المسيحيين من قبل "داعش" في سورية

روما/ أليتيا (aleteia.org/ar)

انحنى البابا فرنسيس أمام تضحيات المسيحيين الذّين يُصلبون في سوريا مستنكرًا الأحداث التّي تهز هذا البلد، خلال قداسٍ أقامه في سانتا مرتا مُعلقًا على جلد تلاميذ يسوع بأمر من السنهدرين. وقال البابا إنّه لا يزال هناك حتّى اليوم "قادةً يتمتعون بالوعي (على الرغم من انّهم مسيّسين) في حين انّه من الممكن ان يُسجن المرء في بعض البلدان الأخرى لحيازته انجيلاً او ارتدائه صليبًا.

 وأشارت إذاعة الفاتيكان الى ان جلد السنهدرين جعل البابا فرنسيس يُفكر بثلاثة رموز:

الأولى حبّ يسوع للبشر وانتباهه لمشاكل العالم فقال إن اللّه غير مهتم ابدًا بمعرفة عدد الاشخاص الذّين يتبعونه وإنّه "لن يقوم ابدًا باحصاء لمعرفة ما إذا كانت الكنيسة تنمو ام لا! فهو يتحدث ويعظ ويُحب ويُرافق ويُسافر مع البشر بوداعةٍ وتواضع" فيتحدث بسلطانٍ وسلطانه هو "قوّة الحبّ".

 إن الرمز الثاني هو "غيرة" السلطات الدينيّة في عصر يسوع: فلم يتحملوا رؤية الناس تتبع يسوع! وامتلكتهم الغيرة. وهذه ردة فعل سيئة، الغيرة والحسد علمًا ان الحسد وليد "الشيطان". واضاف البابا فرنسيس قائلاً: "هؤلاء الاشخاص عرفوا يسوع! عرفوه! وهم نفسهم الذّين دفعوا للحارس ليقول إن التلاميذ سرقوا جسد يسوع!"

 "دفعوا المال لطمس الحقيقة. فقد يكون الناس أشراراً في بعض الأحيان لأنّه عندما يدفع المرء لطمس الحقيقة، يتحالف مع الشيطان. ولذلك كان الناس يعرفون حقيقتهم  فلا يتبعونهم فكانوا يتقبلونهم لمجرد تمتعهم بالسلطة: سلطة العبادة وسلطة التأديب الكنسي في ذلك الوقت وسلطة الشعب... فتبعهم الناس. قال يسوع إنّهم كانوا يضعون غلال القمع على اكتاف الشعب. فكيف له ان يتقبل وداعة يسوع ووداعة الانجيل! فمن الصعب له ان يتقبل الحبّ فيدفع بدافع الحسد والحقد."

 وكان خلال تجمع السنهدرين "رجلاً حكيمًا" يُدعى غماليل طلب من القادة الدينيين تحرير الرسل وبالتالي يقول البابا هناك السلطات الدينيّة "التّي تُحاول بمناوراتها السياسيّة والكنسيّة ان تُسيطر على الناس ... ولذلك فقد اتوا بالرسل بعد ان تحدث "الرجل الحكيم" وجلدوهم وطلبوا منهم عدم الحديث باسم المسيح قبل ان يُحررونهم. إلاّ أنّهم اصروا على القيام بشيءٍ ما وعلى نصب كمين لهم وهم في طريق العودة. قد تقولون ان هذا ظلم إلاّ أنهم قاموا بذلك... ولا يزال في عالمنا اليوم الكثير من أمثالهم."

 واعترف البابا فرنسيس قائلاً: "بكيتُ عندما رأيت تقارير عن المسيحيين الذّين يتم صلبهم في بعض البلدان غير المسيحيّة ولا يزال الضحايا يسقطون حتّى اليوم باسم اللّه ولا تزال تُقتل وتُضطهد كما لا نزال نرى حتّى اليوم، اشخاصًا كالرسل يفرحون لكونهم يستحقون احتمال العار باسم المسيح." وهذا هو الرمز الثالث اليوم وهو "سعادة الشهادة".

 الرمز الأوّل: يسوع مع الناس، المسار الذّي دلّنا عليه والذّي علينا اتباعه. والرمز الثاني: نفاق القادة الدينيين الذّين يحبسون الناس في وصاياهم وفي الشريعة الباردة والقاسيّة. والرمز الثالث: فرح المسيحيين الشهداء وفرح العديد من اخواننا واخواتنا الذّين غادروا هذه الحياة فرحين لاعتبارهم يستحقون احتمال العار باسم المسيح. ولا يزال هناك الكثير من امثالهم! ففي بعض البلدان، يُسجن البعض لمجرد حيازتهم على الانجيل ويدفع البعض الآخر غرامة لارتدائه اشارة الصليب. فلنفكر في هذه الرموز الثلاث اليوم فهي جزءٌ لا يتجزأ من تاريخ خلاصنا."



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الجمعة، 2 مايو 2014

نبض فرنسيس يبثّ “الثورة” في أرجاء الكنيسة الكاثولي

نبض فرنسيس يبثّ "الثورة" في أرجاء الكنيسة الكاثوليكية "البابا الرائع" بدأ الإصلاح… و"أعداؤه" من أهل البيت

النهار- 1 مايو,2014  

استاء البابا فرنسيس عندما علم بالامر. انتشر الخبر. انتقال احد "امراء" الكنيسة، الامين السر السابق للفاتيكان الكاردينال تارشيسيو بيرتوني، للعيش قريبا في قصر فخم على مقربة من مقره الموقت المتواضع ("بيت مارتا")، في شقة مساحتها 700 م2، اي 10 اضعاف غرفته البسيطة (70 م2)، لا يتوافق اطلاقا مع "عيش الفقر" الذي يريده للكنيسة الكاثوليكية ورجالاتها. بعد اكثر من عام على انتخابه، حقق فرنسيس شعبية جنونية بلغت اقاصي الارض، وفي الوقت عينه حصد "عداوات" بين اتراب اساقفة وكهنة مقاومين، منزعجين جداً.
"جنرال يسوعي في القيادة، لكنه فرنسيسكاني في السلوك والحركة". هذا ما يُقال عن فرنسيس، "البابا الرائع"، "بابا الاحياء الفقيرة". الاسم الذي اختاره له يعكس طموحه: "بناء الكنيسة"، كأنه يلبي الصوت الالهي الذي سمعه قبله القديس فرنسيس من قرون: "فرنسيس، ابنِ كنيستي". وهذا البناء باشره سريعا بعد انتخابه. "اريد كنيسة فقيرة للفقراء"، اعلن التوجه العام، واضعاً نصب عينيه اصلاح الهيكليات الكنسية، واعادة اطلاق التبشير بروح عصرية. ولكن هل يستطيع تحقيق هذا التغيير؟
في السلوك البابوي، انها "الثورة". ما يبشر به فرنسيس، يعيشه علنا، حتى لو تطلب ذلك "كسر البروتوكول والتقاليد"، وهنا مكمن قوته، بالنسبة الى خبراء فاتيكانيين. ينتقد الرأسمالية، ويعزز موقفه هذا بالتخلي عن الشقة البابوية الفخمة، ليبيت في دار متواضعة موقتة، مشاركا آخرين في قاعة طعام عادية. يدافع عن العدالة الاجتماعية ويناصر الفقراء واللاجئين… وفي الوقت عينه، يتمسك بحذائه الاسود، مستقلا سيارة مكشوفة أثناء مروره بساحة القديس بطرس، وسيارة عادية في تنقلاته… وصولا الى انتقاده علنا ومرارا ترف عدد من الاكليروس، ومن يسميهم "اساقفة الصالونات"، و"الكهنة المتملقين، المترفين، والوقحين".
لغة مباشرة، وتعابير آسرة. الشعبية ساحقة لفرنسيس الذي يجد وقتا لمراسلة اشخاص متألمين، والاتصال بمعارف او غير معارف للاطمئنان والتعزية، لمعانقة المرضى، وتقبيل الاولاد بالمئات، والتقاط "السيلفي" مع المؤمنين، "والتغريد" بما في قلبه، وحتى الاعتراف عند كاهن عادي على مرأى من الجميع، ملغيا كل تكلّف. من اللحظة الاولى، فرض "اسلوبه الخاص". لم يكن مضى على انتخابه اسبوعان، حتى غسل قدمي امرأة ومسلم في "خميس الغسل"، اول امرأة واول مسلم يغسل بابا اقدامهما عبر التاريخ. وقد اغضب ذلك تقليديين ومحافظين، بدأوا يرون في حركته خطراً وتحدياً، لكنه لم يعبأ او يذعن. واعاد الكرة اخيرا.
هكذا، من اول الطريق، مبتسماً، ضاحكا،ً وفي عينيه حرارة اوقعت عشرات الملايين تحت سحرهما. ما يُسَرَّب من الكواليس انه رجل يقرر لوحده، مصمم، حازم، متطلب، متقشف. واذا كان عطوفاً على الفقراء والمرضى والاولاد… فإنه فظ احياناً في تعامله في الفاتيكان، وفظاظته "ذاقها" متنفذون في "الكوريا" وجدوا ربما امامهم بابا قويا، واثقا، لا يسعى الى تملقهم ولا يخشاهم.
في الحصيلة الاولية، بدأ توازن القوى يتغير في الفاتيكان، مع تراجع النفوذ الايطالي، في ظل تعيينات داخلية قام بها فرنسيس. "من مفاعيله انه اعطى صدقية للمشروع الكاثوليكي، ناقلا اياه من التنظير الى الميدان، الى عمل الرحمة"، وفقا لخبراء. قطاره الاصلاحي انطلق: شكّل مجلس مستشارين من 8 كرادلة من القارات الـ5، "ومن اختياره الشخصي"، للبحث في اصلاح الهيكليات الكنسية و"الكوريا"، ما اعتُبِر "من اهم الخطوات عبر التاريخ في القرون الـ10 الماضية". كذلك شكّل "هيئتين جديدتين هما الأمانة الاقتصادية العامة والمجلس الاقتصادي"، وذلك في ما وصف بانه "إصلاح حقيقي للقطاع المالي في الفاتيكان".
وفي قضية "مؤسسة الاعمال الدينية" (بنك الفاتيكان)، التي حامت حولها شبهات تبييض اموال طوال عقود، وافق على المحافظة عليها، مع تخفيف القيود عنها وزيادة الاشراف عليها، بدلا من اغلاقها، كما طالب بعضهم. وفي ملف التحرش الجنسي بالاولاد، اكد "سياسة عدم التسامح" التي كان سلفه بينيديكتوس السادس عشر بدأها، مشكلا لجنة خبراء لحماية الاولاد. وبمناصرته تعزيز دور المرأة في الكنيسة، عيّن اخيرا عالمة اجتماع بريطانية لترؤس الاكاديمية البابوية للعلوم الإجتماعية. وهو التعيين الأرفع مستوى لإمرأة خلال حبريته حتى الآن.
في خططه الكثيرة ايضا، تشجيع الدعوات الكهنوتية، واعادة الكاثوليك الى كنائسهم، وايضا نشر "ثورة الفقر" بين اساقفة وكهنة وراهبات، بعد تفشي الترف في اوساطهم. وفي الاحصاءات، ان "تأثيره" يفعل فعله على صعيد الدعوات والمؤمنين، وسجلت استقالات بين اساقفة باذخين، وثمة من اعتذر عن "خطئه" وتراجع، وآخرون باتوا يأخذون حذرهم…
ويبقى الاهم ان فرنسيس فتح الباب على مناقشة مسائل حساسة كان يُعتَقد ان امرها حُسِم مع سلفيه، ومنها زواج المثليين، المطلقون الكاثوليك، الكهنة المتزوجون، كهنوت النساء، وتحديد النسل… تلك المرة التي اجاب فيها: "من انا لأحكم؟"، رداً على سؤال عن المثليين، كانت المفارقة التي ميّزته كليا. لم يُسمع قبلا مثل هذا الكلام. ما يُفهَم من اجوائه انه يشجع ابداء الرأي في تلك المسائل، وانه مستعد للاصغاء. في المعيار الكنسي، هذه الموقف تغييري بحق. "استطلاع الرأي" الذي طلب اجراءه حولها، وشمل كل ابرشيات العالم، ابلغ تعبير. وقد اظهرت نتائجه الاولية هوة مابين تعاليم الكنيسة وما تريده فئة واسعة من الكاثوليك. ومن المقرر ان يتداولها الاساقفة خلال مجمع لهم عن العائلة في ت1 2014. ولعل فرنسيس يعوّل على انبعاث كيميائية جديدة خلاله، تمهّد لتغيير ما. رغم كل ذلك، ليس الجميع سعداء بنبضه. "هناك مقاومات داخلية" له، وفقا للمؤرخ الايطالي اندريا ريكاردي. "ثمة مقاومة ممن لا يريدون التغيير، او لا يريدون العيش بطريقة اكثر التزاما، او العمل اكثر…". تقليديون، محافظون ابدوا علنا مآخذهم على فرنسيس "غوغائي"، "مقوضًا للهيبة البابوية"، "مرتجلا وخطبه بسيطة"… ومنهم من يتململون بصمت. وايا يكونوا، "فان هذه المقاومات علامة على ان فرنسيس يغيّر كنيسته".
السنة الأولى تميّزت بأنها كانت "كثيفة ومؤثرة"، في تقويم للمتحدث باسم الفاتيكان الاب فريديريكو لومبارد. "الشيء الرئيسي فيها هو القدر الكبير من الاهتمام بالناس وإنجذاب عدد كبير منهم، ليس من الكاثوليك الملتزمين فحسب، انما ايضا جميع الناس في العالم الذين انشدّوا الى هذا البابا ورسالته". رائع ذلك، ولكن حذار، ينبّه بعضهم. "يجب عدم رفع سقف الآمال تجاه قدرة فرنسيس على التغيير الفعلي"، مع "اعداء" له من اهل البيت. وللبعض الآخر، خصوصا من عرفوه من كثب، "انتظروا. الرجل سيفاجىء الجميع، وسيتجاوز كل التوقعات".
هالة حمصي / النهار


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